Deux semaines je crois que je n’ai pas ecris. J’ai peur que tout raconter soit laborieux. Mais je me lance.
ISTANBUL :
Si mes souvenirs sont bons, apres que Melanie et baptiste soient partis, ils nous a ete plutot difficile de trouver a nous loger dans cette ville immense. Les contacts ne repondaient pas, les couchsurfeurs restaient muets. Il fallut faire place a l’improvisation. Au pied de la tour galata, Andrea et moi retrouvons Pierre, Elie, Sylvain et les grenoblois. Nous sommes le soir du second tour, tous dans des situations de logement plutot incertaines. Nous decidons donc de nous rendre au consulat, pensant encore une fois y trouver des petits fours et pourquoi pas un toit. Chose dite chose faite. Et si malheureusement nous n’avons pu nous y remplir l’estomac, nous avons, au fil des conversations, trouver une personne pour nous heberger. Et demain, nous verrons bien.
La journee et la soiree suivantes furent elles aussi passees au pied de la tour galata. Et le soir nous avons trouve un concert de musique balkanique tres anime ou nous sommes restes jusqu’a peut etre 3h du matin avant d’aller dormir dans le premier parc que nous avons trouve. C’est vraiment surprenant a quel point je n’en suis plus genee. Et au petit matin, un vendeur ambulant de the et cafe est venu a nous.
Apres avoir dit au revoir progressivement a tout ce petit monde, nous avons pris un ferry pour traverser la mer marmara, direction mudanya., mais non sans peine, puisqu’il a fallu batailler avec le personnel pour qu’ils acceptent nos velos, mais ces bougres refusaient categoriquement, ce qui m’a mis dans tout mes etats, et j’ai pique une colere, avant d’accepter le fait que nous n’avions tout simplement rien compris, et qu’il nous fallait juste attendre le ferry suivant. Merde, je crois que je suis fatiguee.
L’OUEST DE LA TURQUIE le trajet
Arrives en fin de journee a Mudanya, nous avons fait une vingtaine de kilometres avant de nous arreter, par hasard, a Zeytinbagi. Nous retrouvons a nouveau la chaleur de l’accueil turc, non pas qu’on nous ait tout offert mais plutot qu’en tout simplicite on nous invita a mettre notre tente sur le bord de mer, a cote de la place du village, la ou tout le monde pouvait nous voir nous serions tranquiles. Nous sommes repartis le lendemain en direction de Karabacey. Sur le chemin, un petit village, Eskel, tombe a pique ; nous avons envie d’un bon cafe turc. On descend jusqu’a la place du marche et la, on se laisse happer par l’ambiance. Il est 11h du matin, la place, pleine d’etales de fruits, legumes, fruits secs,et d’herbes aromatiques, grouille. On nous regarde passer avec distance et curiosite. Au pied de la mosquee, sur une terrasse ombragee d’un tilleul immense et surplombant le marche on s’installe pour un cafe. Les 7 ou 8 tables voisines sont occupees par des groupes d’hommes, la plupart septagenaire, qui boivent un the, puis en recommandent un autre, sans compter. Le patron du bar vient nous demander d’ou nous sommes, et avec le lexique que nous nous sommes prepares, on reussit a raconter un peu. Alors il se retourne et raconte fort aux tables voisines, qui de toute facon etaient deja en train de suivre la conversation. Grande exclamation. Et les conversations continuent, les regards progressivement deviennent plus amicaux et detendus. L’apres-midi durant, on vient s’assoir a cote de nous a tour de role. On ne compte plus les verres de the qu’on nous offre. Nos mains tremblent comme si on avait bu 10 cafes tant le the est fort. On nous invite a passer a cote, ou le patron d’un boui-boui (une petite piece, un frigo, un rechaud a gaz, quelques poeles, et une seule table, sorte de restaurant epure, un boui-boui) nous cuisine de quoi manger, nous laissant, ou plutot nous forcant a pointer du doigt tout ce que nous voulions manger, et meme plus. Un peu plus tard, je m’isole un peu pour dessiner la tres belle mosquee du village. Par dessus mon epaule cinq enfants sont plantes la a regarder, et sourient, genes, lorsque je me retourne. Un homme s’approche et me fait comprendre que ca lui plait. Il se met ensuite a appeler tous les gens de la place du marche, et chacun vint donner son commentaire. La plupart sont meme emus. Les vieux nous racontent ensuite, tout en nous offrant encore quelques thes, que ce sont les villageois eux meme qui ont construit la mosquee, il y a 20 ou 30 ans, et qu’ils y tiennent donc enormement, et que c’est probablement pour ca que mon dessin leur plait tant. Puis l’un des hommes m’invite a entrer dans la mosquee, laissant les autres un peu stupefaits. Certains semblent meme se figes, franchement genes, mais ne disent rien. Je prends alors mon foulard, le porte sur mes cheveux et observe leurs visages se detendre. Non pas qu’ils auraient refuse mais ainsi ils semblent plus sereins et il me font maintenant de grands sourires et me montrent la porte de la mosquee avec de grands gestes. Sur le seuil, nous laissons nos chaussures et entrons. C’est obsolument incroyable. La salle est immense et lumineuse. Du sol au plafond sont minutieusement peints de fins motifs, melant bleu jaune et vert, et donnant a ce lieu de priere un ton incroyablement joyeux et vivant. Des tapis tout aussi finement tisses couvrent le sol dans sa totalite, et au mileu du tout, un luste d’environ 2 metres de hauteur se meut discretement sous le jeu des courants d’air. On pourrait croire a une sorte de salle de meditation, l’ambiance silencieuse invite au recueillement.
Nous en sortons bouche bee. Puis, pour le reste de la soiree nous etions invites. Nous avons dormis dans le salon d’un grand-pere qui s’etait pris d’amitie pour nous. Le lendemain fut presque complique car nous etions invites a plusieurs endroits pour prendre le dejeuner et, ne comprenant pas tout, nous nous sommes laisses guides. J’eu l’impression que certains se vexerent. Alors, sur la table ou nous dejeunions, les gens sont venus poser a manger, chaque fois plus que le precedent, et de maniere completement demesuree. Nous sommes repartis les sacoches pleines de pain, tilleul, oeufs, fromage, olives, tomate et autre, le tout produit par le village. D’ailleurs ici, un peu comme en albanie et bosnie, les maisons et villages semblent tres proches de l’autonomie en ce qui concerne l’alimentaire. Celui qui nous a heberger produisait son miel, son savon, son huile, son pain, ses legumes… et son voisin le lait, le fromage, les oeufs, et fruits sans doute. De quoi faire rever plus d’un beatnik francais.
Deux jours plus tard, entre velo et bus nous sommes arrives a Soma, ou un homme d’une quarantaine d’annees, tout juste rencontre, nous hebergea. Nous sommes entree dans la vie de sa famille, Avec sa jeune fille, agee de 16 ans et ses amis-cousins, nous sommes allees nous promener le soir en ville, encore une fois on nous a tout offert. Nous avons longuement parle. A la maison nous avons assiste a certaines scenes de vie tout autant interessantes que derangeantes, notamment concernant la jeune fille, son rapport aux garcons et au mariage. La mere ne semble pas contente. Tout ces interdits ; elle repondait sagement mais gardait toujours ce sourire en coin, et nous lancait quelques regards rieurs.
La panse pleine , comme chaque matin, chaque midi et chaque soir depuis notre entree en turquie, et de bonne heure, nous repartons. Direction Bergama. Le chemin est tres joli. Je ne sais pas pourquoi j’avais en tete l’idee que la turquie etait seche et jaunie par le soleil. Depuis mudanya pourtant, tout est vert et montagneux, de ces montagnes basses et rondes couvertes d’oliviers. Bergama, surperbe village, tres ancien. Deux minutes que nous y avons le pied a terre, avant meme d’avoir les deux pieds d’un meme cote du velo, un homme nous aborde, nous invite a boire le the, nous presente son oncle, qui lui nous invite a dormir chez lui. Encore cette fois, nous n’avons rien demande, ni meme notre chemin, nous etions juste la. A ce sujet je trouve la phrase de sylvain si juste, en turquie, ca ne sert a rien de demander, il suffit d’attendre. Sans demander donc, on nous emmene dans un super restaurant pas cher et bon, sans demander toujours, on nous indique par ou passer pour entrer gratuitement dans l’acropole. Nous avons pris note et le lendemain matin sommes montes a pied au sommet de cette montagne, par les chemins de ronces et de pierres, et a travers les grillages, jusqu’au dit lieu. L’acropole est immense, et sur les marches d’un ancien theatre grec, grand de 10000 places, offrant une vue sur la ville, la vallee et ses collines autour, je me suis assise pour dessiner un peu. C’etait tres impressionnant.
Nous decidons ensuite d’aller sur l’ile gercque de Lesvos. De bergama nous rejoignons la cote en velo a la recherche d’un ferry, les sources internet n’etant pas fiables du tout. Nous arrivons a Dikili : pas de ferry avant trois jours, a Ayvalik, pas avant deux jours. Bon, tres bien, alors nous irons a Izmir. Et le soir meme, sur un coup de tete, toujours entre velo et bus, nous arrivons a Izmir. Izmir, 4 millions d’habitants, il est 23h, la station de bus est bondee, nous n’avons aucun contact ni information sur la ville ou les lieux pour dormir. Nous attendons 10minutes pour nous reposer et reflechir un peu a la situation. Un premier homme, Riduan, vint a nous, suivi de quelques autres. On nous indique des hotels pas tres chers, des parcs pour mettre la tente, un jeune nous propose de l’argent pour nous payer un hotel, puis Riduan nous invite a dormir chez lui, il travaille ici a la gare et habite quelques centaines de metre plus loin. On ne sait plus si la situation nous etonne encore. Et ce fut un grand plaisir, sans doute une des meilleures soirees passees en Turquie et une des familles les plus incroyables, anti traditionnaliste, joyeuse, les trois filles, dont les prenoms, de la plus grande a la plus petite se traduisent respectivement pas Goutte, Pluie et Soleil, sont incroyablement pleine de vie, et jusqu’a 4h du matin, autour d’un festin, de verres de biere et de raki nous avons passes la soiree a chanter et jouer de la guitare, nous racontant nos pays et nos cultures, le bon comme le mauvais.
Bref, c’est un peu tristes je crois que nous sommes repartis le lendemain. Andrea laissa sa guitare a Soleil pour les remercier de leur sympathie. Nous, nous devions rejoindre la grece rapidement pour qu’Andrea puisse repartir pour l’italie. Nous avons rejoint d’abord Cesme, sur la cote turque, pour y prendre le ferry direction l’ile de Chios.
RETOUR EN GRECE
Nous sommes arrivees sur l’ile tard le soir, nous ne choisissons pas les horaires des liaisons. Alors, dans la nuit, il nous fallut chercher un endroit pour mettre la tente. Pas simple. Pas de camping et le camping sauvage est totalement illegal et soumis a la repression en grece. Il fallait qu’on se cache pour eviter l’amende. Et puis l’hotel sur ces iles touristiques, j’ai pas les moyens. Deux heures qu’on tourne en rond, quand, vers 23h, un homme s’arrete en voiture. Et la scene fut a peu pres ainsi : il ouvre sa fenetre « On cherche un endroit ou mettre notre tente » « ok suivez moi » – apres 2 km il s’arrete. « ici c’est l’hotel ou je travaille » il nous ouvre une chambre et nous dit » je ne suis que ce que je suis, alors demain vous degagez a 6h30,car mon patron arrive a 7h, ok? Adieu »
Apres avoir finit notre nuit sur la plage un peu plus bas, nous avons visite l’ile le lendemain, a velo. Mais elle etait un peu trop grande pour avoir le courage d’en faire le tour. Et puis elle n’etait pas si geniale cette ile, trop de cailloux, pas tres verte, et puis tres riche, tres touristique, beaucoup d’anglais et de maison entourees de murs de 2m50 de haut avec un portail de 3m, pour etre bien sur que personne – dans notre genre – vienne importuner son proprietaire pour demander, par exemple, s’il est possible de mettre la tente dans le jardin. Ah ca non. Allez, on s’en va, c’est nul ici.
Alors vers 22h on prend le ferry direction Athene.
ATHENE, AH ATHENE …
Apres quelques heures sur internet, quelques coups de telephone, on trouve un type, Christos, qui pouvait nous heberger 3 jours. Super. Il est etudiant, joue du bouzouki et nous montre les lieux chouettes de la ville. Ensemble on se promene et il nous presente surtout Exarchia, le quartier etudiant et alternatif de la ville.
Ce quartier vit, les murs y parlent. Chacun d’eux est peint de part en part, de dessins clairement revendicatifs aux textes explicatifs et politiques, en passant par les affiches, collees, sans jour, les unes a cote des autres, puis les unes sur les autres. On ne sait ou regarder. Et puis des maisons occupees un peu partout. Certains font office de bars et salles de concert, d’autres sont des lieux de vie. Au milieu du quartier, le parc, propriete de tous et de personne, un parc occupe depuis 7 ans, des bancs dans le sens que l’on veut, et un endroit pour se retrouver librement. Plus loin, Scoros, une sorte de magasin gratuit ou chacun peut donner des habits, evidement propres, et en prendre d’autres, l’idee etant de prendre seulement ce dont on a besoin, et de laisser quelques centimes si l’on peut, pour aider a payer l’electricite. La, on prend le cafe devant la boutique avec Maria, qui s’occupe du lieu. Il y en a plusieurs comme ca dans le quartier, et il y a de bon qu’avec cette facade, cette vitrine classique, le magasin est visite par tout le monde. Elle nous explique aussi que plus loin, une autre maison occupee, Autonoma, offre le mardi soir un repas gratuit, et puis jeudi s’en est une autre, et vendredi aussi. Quelques rues plus loin, la faculte, peut-etre les murs les plus graphes de la ville, a l’interieur tout est affiches et ecriture. La faculte semble apartenir aux etudiants.
Ayant, les jours suivant, trouve d’urgence une autre personne pour nous heberger un soir, nous avons visite le quartier de l’acropole, tres joli, rien a voir avec le precedent. Tout est restaurant, de bonne cuisine et accessible. les rues sont pietonnes et l’ambiance y est tres calme. Lanuit, l’acropole eclairee offre une vue agreable.
Le lendemain on doit encore changer de maison, nos hotes ne peuvent jamais nous heberger plus d’une nuit, on passe donc plus de temps a chercher sur internet qu’a visiter la ville. Et puis il pleuvine. Nous sommes un peu fatigues avec ces histoires de logements, et les hotels ici, impossible. Et les squats ? ils n’aiment pas les touristes. Et Andrea ? Il doit bientot prendre le bateau a Patra. Et toi ? Moi j’ai pas envie de rester toute seule a athene si c’est pour galerer. Aller vient Andrea, on s’en va.
LA COTE
Alors on prend le bus pour sortir de la ville (sachant bien que prendre le bus avec le velo signifie toujours negociation de taille au prealable) puisque le train n’est pas tres a la mode en Grece, juste un ou deux par jour, dans une ou deux directions. On s’arrete entre Athene et Patras. En cherchant un endroit pour dormir sur la plage, un couple, un peu inquiet de nous voir dans ces lieux « insecure » nous propose de dormir dans la caravane de leur jardin. les gens sont si incroyables !
Le lendemain on rejoint Patras. La cote est magnifique. La, je retrouve un couchsurfeur Dimitris, chez qui je vais passer quelques jours, le temps de me reposer et preparer le reste de mon periple, pendant qu’andrea lui, prendra le bateau direction Venise pour retrouver ses montagnes et ses biques. Patras est plutot joli, un grand chateau, des rues pietonnes. Ici, comme sur toute la cote d’ailleurs, les filles ont des talons incroyables, une semelle compensee et le pied sur la pointe, de sorte que le gain total de taille doit etre de l’ordre de 15cm, ou peut etre meme plus, que sais-je. Les garcons, eux, laissent deviner leurs muscles en degraphant le haut de leurs chemises et portent des lunettes de soleil criardes. Ensembles, ils roulent comme des cingles sur des scooters, sans casque. Dans la decapotable de son voisin, mon hote m’emmene voir la ville. Il se moque de moi et me dit que j’ai decidement vraiment l’air d’une etrangere. Je lui demande pourquoi. Il me repond que j’ai mis ma ceinture de securite. On rit. On va boire un verre de Ouzo, l’alcool typique de Grece, dans un bar. On discute, de tout de rien, d’anecdote de voyage, le type est sympa. C’est vraiment drole.
L’esprit repose, je decide d’aller passer du bon temps sur les iles grecques. Je me renseigne un peu, trouve des couchsurfeurs et les horaires des ferry. Et c’est parti.
LES ILES GRECQUES
La premiere, sur laquelle je suis actuellement, s’appelle Kefallonia. Un vrai bijou. Jamais rien vu de pareil. Des montagnes verdoyantes montant a 1200m, des plages de sable fin et parfaitement blanc (jamais vu ca) entourees de rochers, egalement blancs, et bordees d’une eau azure, ou pire encore. Il me semble que deja j’avais decrit la croatie comme ca, mais alors pourtant je vous assure, c’est encore plus incroyable. De Sami, port ou je suis arrivee, je suis allee a l’autre bout, a Lixouri. Je ne savais pas trop ou m’arreter, j’avais envie de m’arreter tous les 100 m pour regarder.
A la faculte de lixouri, j’ai retrouve George, mon hote. Encore une faculte reappriopriee. Un cafe autogere, une salle de repetition autogeree. Comme dans toutes les facultes grecques, la cantine est gratuite, et on m’a dit que j’y etais la bienvenue, ici pas besoin de carte, on n’est pas a une personne pres. Bref, je suis plutot bien accueillie. Demain je reprends la route, je vais rencontrer quelqu’un dans le sud de l’ile, puis me rendrai a Lefkada, l’ile d’a cote. Je suis bien, je vais tranquilement, avec le couchsurfing je rencontre des gens. Et puis l’ile est paisible. La tranquilite que je cherchais.
Ciao
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depart d’istanbul
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depart d’istanbul
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eskel
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eskel, quel accueil
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a Eskel, cet homme me demande de le prendre en photo pour lui envoyer apres un exemplaire.
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encore une proposition spontanee d’hebergement, a Soma
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la plus grosse fleur a souffler jamais trouvee. un vrai plaisir
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2 minutes que nous sommes arrives a bergama, et ce papi nous propose de nous heberger. Ce qui rejoint la phrase de Sylvain : en turquie pas de besoin de demander, il suffit d’attendre.
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randonnee a Bergama
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bergama, theatre grec, 10000 places
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Famille d’izmir toujours. Riduan, et ses trois filles, dont les prenoms se traduisent, respectivement de la plus grande a la plus petite, par Goutte, Pluie et Soleil. Trois filles pleine de vie, une soiree en musique jusqu’a 5h du matin. Et andrea offre a Soleil la guitarre voyageuse.
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Izmir, famille de Reduan, un homme qui travaille a la station de bus. Nous a vu galerer, nous a proposer l’hospitalite. Je crois que lui et ses trois filles furent la plus belle rencontre de turquie.
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Rencontre, sur le bateau de Cesme (turquie) a Chios (ile grecque), avec un sud-coreen. 6 jours pour visiter la turquie et la grece. mais peut-etre seduit par l’idee d’un futur voyage a velo.
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andre, plage de Chios, ile grecque, 6h30 du matin
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athene
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athene, les murs parlent
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athene graphe
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athene graphe
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Athene, Scoros, boutique gratuite. Une des nombreuses initiatives alternatives et interessantes du quartier anarchiste d’exarchia. Chacun se sert, 3 articles maximum, en prenant ce dont on a besoin seulement. On laisse quelques centimes pour payer l’electricite et on prend le the devant le magasin.
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Quelle est la couleur originale des murs d’exarchia, quartier d’athene
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athene, graphe
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athene, graph
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cote grecque, entre athene et Patras
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sur la cote nord du peloponnese
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sami,le port d’arrivee de Kefallonia
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kefallonia
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kefallonia. plage de mythos.
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kefallonia
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kefallonia
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Kefallonia, george et ses amis